Alors que l’insécurité gagne du terrain en Haïti, les cas de violences sexuelles connaissent une inquiétante augmentation. Face à cette situation alarmante, l’Organisation des Nations Unies tire la sonnette d’alarme.
Les violences sexuelles commises par des gangs armés préoccupent particulièrement l’ONU. Cette recrudescence se manifeste surtout dans les zones contrôlées par des groupes criminels, où l’autorité de l’État est quasi absente.
Pour répondre à cette urgence, Pramila Patten, Représentante spéciale du Secrétaire général de l’ONU chargée des violences sexuelles en période de conflit, a lancé un appel pressant.

« Ces crimes odieux sont majoritairement concentrés dans les zones sous contrôle des gangs, où la présence de l’État est quasiment inexistante », a déclaré Mme Patten.