Selon ce qu’a rapporté l’Organisation internationale pour les migrations (OIM), en seulement 10 jours plus de 41 000 personnes ont été déplacées dans la capitale haïtienne.
En raison de la violence des gangs ces derniers jours plusieurs personnes ont contraint de laisser leurs maisons pour aller s’installer dans des camps de réfugiers.
“Nous avons dû partir en urgence. Notre maison, mes vêtements… tout. Je n’ai même pas eu le temps de réfléchir. Nous avons juste couru”, a fait savoir une dame qui a fui Solino, un quartier de Port-au-Prince autrefois vibrant de vie.
Ce quartier désormais contrôlé par des gangs armés, il résonne de violence et où la mort est omniprésente. Comme des dizaines de milliers d’autres, elle a tout laissé derrière elle.