L’économiste Joseph Harold Pierre émet des doutes quant à la résolution de la crise sécuritaire suite à l’adoption du budget de guerre, le lundi 14 Avril par le pouvoir en place. Accusant nos dirigeants d’agir de mèche avec les bandits armés, Joseph Harold Pierre voit l’initiative du CPT d’augmenter le budget de la Défense nationale comme un moyen de dilapider les fonds de l’État en s’octroyant de juteux contrats dans le cadre de l’achat de nouveaux matériels pour les forces de l’ordre.
Joseph Harold Pierre se montre très inquiet face au nombre d’Haïtiens plongée dans l’insécurité alimentaire à cause du phénomène du grand banditisme sévissant sur le territoire national.
L’économiste réclame des actions concrètes et affirme que toute bonne volonté passera par le retour à l’ordre et à la sécurité.
À l’heure actuelle, une personne sur quatre, mange à sa faim, déplore Joseph Harold Pierre qui indique par ailleurs que, selon les derniers chiffres de la Coordination Nationale de la Sécurité Alimentaire, en grande majorité, les personnes frappées par l’insécurité alimentaire, vivent à la campagne.
Prenant la Défense du département du nord qu’il présente comme le grenier du pays, M. Harold y voit une épée de Damoclès sur cette région du pays avec la prise d’assaut de Mirebalais par les gangs armés.
D’après les affirmations de l’économiste Joseph Harold Pierre, les paysans sont les premiers touchés du phénomène de l’insécurité surtout en raison du blocage des routes reliant les villes de province à la capitale, ce qui tend à aggraver la crise humanitaire à laquelle la population est en proie.
L’économiste et politologue, Joseph Harold Pierre dresse un tableau sombre de la situation actuelle du pays. «Le taux d’inflation ne cesse de grimper et les prix des produits de première nécessité ont flambé, occasionnant sur un total de 12 millions d’Haïtiens, 9 millions font face à un grave problème de faim, conséquence directe de l’insécurité,» dénonce Joseph Harold Pierre qui pointe l’insouciance du CPT et du Gouvernement de Alix Didier Fils-Aimé.
Avec HCI